Passer au contenu
Livraison gratuite pour les commandes d'une valeur supérieure à 50€ !
Livraison gratuite pour les commandes d'une valeur supérieure à 50€ !
The deep pictures in agile retrospectives

Les images profondes dans les rétrospectives agiles

Les méthodes agiles, telles que Scrum et Kanban, ne sont plus uniquement utilisées par les équipes de développement de logiciels, mais aident une grande variété d'équipes. Les méthodes s'appuient sur un processus d'amélioration évolutif. Les rétrospectives constituent un outil essentiel pour initier de petites améliorations à intervalles réguliers.

Pourquoi des rétrospectives ?

Selon le principe « Inspect & Adapt », les rétrospectives permettent de poser un regard sur le méta-niveau de la collaboration. Cela signifie que, pendant la durée d'une réunion clairement définie, l'accent est mis sur les processus de collaboration plutôt que sur le contenu.

De cette façon…

  • le potentiel de frustration au sein de l’équipe est détecté dès le début
  • un espace est créé pour aborder ouvertement des sujets au sein de l'équipe
  • les connaissances acquises peuvent être utilisées pour développer des mesures qui rendent l'équipe plus efficace et la coopération plus agréable.

Comment fonctionnent les rétrospectives ?

Les rétrospectives peuvent avoir lieu à la fin d'une itération ou d'un (sous)projet et doivent avoir un modérateur clairement défini qui prépare et guide tout au long de la rétrospective.

Une rétrospective peut être structurée en 5 phases :

  1. Check in : L’équipe se réunit, le format et les objectifs sont brièvement expliqués. Étant donné que le processus à venir de « méta-conversation » et de résolution de problèmes peut être peu familier à certains participants, cette introduction joue un rôle important.
  2. Collecte de données : Que s'est-il passé ces derniers temps ? Qu'est-ce qui s'est bien passé? Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? Quels types de données sur la qualité, la productivité, etc. sont disponibles ? L'objectif est un brainstorming ouvert où tous les points et toutes les réflexions sont les bienvenus et rassemblés, par exemple sur des post-its. En fin de compte, les points doivent être regroupés et hiérarchisés.
  3. Comprendre : Pourquoi les choses sont-elles ainsi ? À ce stade, une tentative est faite pour aller au fond de la cause des « symptômes » précédemment collectés. Ce n’est qu’alors que de réelles améliorations pourront être obtenues à l’étape suivante.
  4. Décider des mesures : Que voulons-nous changer ? Quels comportements et étapes cela affecte-t-il dans la vie de tous les jours ? Qui réalisera ce changement ?
  5. Clôture : Il s'agit d'un bilan de l'événement et éventuellement d'un regard vers l'avenir. Avec quel sentiment les participants quittent-ils la rétrospective ? Le temps investi en vaut-il la peine ? Qu’est-ce qui pourrait être traité différemment ou de manière identique la prochaine fois ? Cela permet de tirer une conclusion claire et le modérateur a la possibilité d'améliorer la prochaine rétrospective.

Les images profondes de MetaFox dans Retros

Les cartes d’images Deep Pictures peuvent être utilisées à différents stades du processus agile – nous aimerions présenter deux exemples ci-dessous.

Préparer le terrain / check-in avec les images profondes :

Pour démarrer la rétrospective, il est important que tous les participants s'ouvrent à leurs collègues et à la méthodologie. Les sujets qui ressortent d'une rétrospective sont souvent plus humains que techniques – par exemple certaines habitudes d'un collègue, ou des éléments de communication au sein de l'équipe. Discuter de ces « sujets émotionnels » au sein d’une équipe de collègues peut paraître bizarre à certains.

Les images approfondies peuvent aider à résoudre ce type de problèmes de la manière suivante :

  • L'animateur de la rétrospective (généralement le Scrum Master) distribue un jeu ou une sélection de cartes illustrées avec l'image tournée vers le haut sur la table ou au sol au milieu des participants.
  • Elle invite ensuite tous les participants à choisir une carte. Le processus de sélection peut être guidé par une question, telle que
    • Laquelle des images représente votre situation personnelle actuelle ?
    • Laquelle des images décrit bien pour vous l’expérience de l’équipe lors du dernier sprint ?
  • Les participants sont désormais invités à présenter « leur » carte à l'équipe et à expliquer brièvement pourquoi cette carte a été choisie. Le défi du choix d'une carte, ainsi que la possibilité de communiquer à travers des images et des mots, constituent un exercice d'échauffement et facilitent l'abordage ultérieur de questions sensibles.

Même si cette façon d'entrer dans le rétro peut prendre un peu plus de temps que d'autres méthodes, l'investissement en vaut toujours la peine, car des sujets souvent pertinents pour la phase 2, la « collecte de données », émergent déjà.

Clôturer une rétrospective avec les images profondes

À la fin du rétro, il est important que les participants parviennent à une conclusion émotionnellement réussie et soient capables de traduire les décisions pertinentes en comportement personnel. Les images profondes peuvent également être un outil utile ici :

Semblable à l'introduction, le modérateur distribue les cartes et invite chacun à choisir une image. Contrairement à avant, la question centrale est tournée vers le présent ou vers le futur :

  • Comment vous sentez-vous après cette rétrospective ? Quelle image décrit le mieux votre état ?
  • Quelle image peut vous servir de point d’ancrage pour mettre en œuvre avec succès les enseignements des phases précédentes lors du prochain sprint ?